Explorez les secteurs géographiques inclus dans le périmètre du SYGRAL et découvrez les actions mises en œuvre pour la gestion, la restauration et la préservation des rivières et des zones humides portées sur une partie des départements du Gers, du Tarn-et-Garonne, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et du Lot-et-Garonne.
Vous voulez connaître le territoire d’intervention du SYGRAL ? Vous cherchez des informations sur les projets menés dans votre secteur ?
Le SYGRAL couvre plusieurs secteurs géographiques s’étalant sur une partie des Hautes-Pyrénées, du Gers, du Tarn-et-Garonne, de la Haute-Garonne et du Lot-et-Garonne, assurant la mise en œuvre d’actions spécifiques sur les milieux aquatiques et humides. Nos actions sont élaborées et réalisées en fonction des enjeux spécifiques à chaque secteur.
Le SYGRAL intervient sur plusieurs bassins versants répartis à cheval entre les départements des Hautes-Pyrénées, du Gers, du Tarn-et-Garonne, de la Haute-Garonne et du Lot-et-Garonne.
A ce jour, le territoire du SYGRAL englobe 10 bassins versants dont les deux principaux sont les vallées de l’Arrats et de la Gimone.
Les rivières sont affectées à un secteur géographique afin d’assurer une gestion plus ciblée des cours d’eau et des zones humides à l’échelle cohérente du bassin versant.
Chaque secteur dispose de ses propres caractéristiques géologiques et hydrologiques.
Nos équipes travaillent pour élaborer et mettre en œuvre des programmes d’actions visant à améliorer les fonctionnalités naturelles des milieux aquatiques et humides.
Découvrez nos projets et initiatives dans chaque secteur géographique.
Le secteur géographique « Arrats Gimone amont » se situe sur une partie des Hautes-Pyrénées et du Gers.
Les principales rivières sont l’Arrats et la Gimone ainsi que ses principaux affluents : la Lauze et la Marcaoue.
Sur ce secteur, les programmes d’actions sont en cours d’élaboration, en concertation avec les élus locaux et les partenaires techniques et financiers.
Le secteur géographique « Arrats Aval » se situe à cheval entre le Gers et le Tarn-et-Garonne.
Ce secteur inclut la rivière principale l’Arrats ainsi que ses principaux affluents : l’Orbe, le Daignan, la Lavassère et le Campunau, le Gélon et le Lourbat.
Le programme d’actions sur les milieux aquatiques et humides sur ce territoire est actuellement en cours d’élaboration.
Le secteur géographique « Gimone aval » s’étend entre le Gers et le Tarn-et-Garonne et une petite partie de la Haute-Garonne.
Le secteur « Gimone aval » englobe la partie aval de la rivière Gimone, de Touget jusqu’à la confluence avec la Garonne. Le secteur comprend aussi les affluents de la Gimone, à savoir le Sarrampion, le Pest, le Junau, la Caravêche, la Baysole, le Brounan et le Riou Grand.
Le SYGRAL mène des actions ciblées de restauration des cours d’eau et des milieux humides.
Le secteur géographique « Ayroux Sère Saint-Michel » s’étend intégralement sur le département du Tarn-et-Garonne.
Le secteur « Ayroux Sère Saint-Michel » comprend plusieurs rivières principales, l’Ayroux, La Sère et de le Saint-Michel ainsi que leurs principaux affluents : le Cameson, le Rieutord, la Cézone, les Aubergès, le Tistet et le Gat.
Le programme d’actions de restauration des milieux aquatiques et humides sur ce secteur devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année.
Le secteur géographique « Tessonne Lambon Nadesse Marguestaud » s’étend sur le Tarn-et-Garonne et la Haute-Garonne.
Le secteur comprend plusieurs cours d’eau principaux : la Tesonne, le Lambon, le Nadesse et le Marguestaud ainsi que leurs principaux affluents (le Tort, le Saint-Jean, la Dère, le Pontarras, le Secourieu et le Saint-Pierre).
Le SYGRAL y mène des actions ciblées pour la restauration des milieux aquatiques et humides et l’amélioration de la qualité de l’eau.
Avantages
Garanties
Services liés
Un bassin versant ou bassin hydrographique est une portion de territoire délimitée par des lignes de crête (ou lignes de partage des eaux) et alimentée par un même réseau hydrographique (une rivière, avec tous ses affluents et tous les cours d’eau qui alimentent ce territoire). Au sein d’un même bassin, l’ensemble des eaux reçues suivent, en raison du relief, une pente naturelle et se concentrent vers un même point de sortie, appelé exutoire.
Chaque bassin versant est unique de par sa taille, sa forme, son orientation, la densité de son réseau hydrographique, le relief, la nature du sol, l’occupation du sol (cultures, haies, forêts, plans d’eau, …), … mais également l’urbanisation et les activités humaines.
A l’échelle d’un bassin versant, l’occupation du sol, les activités humaines ainsi que les aménagements conditionnent le cheminement de l’eau et par conséquent, sa qualité à l’exutoire. Les actions en amont se répercutent en aval. La multiplication de petites perturbations entraine alors de grandes perturbations sur la globalité du bassin versant.
Certains phénomènes tels que le ruissellement, l’érosion des sols, le lessivage des intrants agricoles et les inondations sont très souvent accentués par des aménagements inadaptés ou par une mauvaise gestion des milieux du bassin versant.
La rivière s’écoule habituellement dans son lit mineur, délimité par les berges : le tracé du lit mineur peut se déplacer au cours du temps, c’est une dynamique naturelle. Lors d’épisodes de précipitations intenses, l’eau monte, la rivière déborde et s’étale dans son lit majeur, c’est l’espace de liberté du cours d’eau : il convient de le préserver pour éviter les inondations dans les zones à enjeux (secteur urbanisé, routes, …).

Le lit mineur est souvent bordé d’une ripisylve qui constitue le cordon de végétation (arbres, arbustes et buissons) qui se trouve le long du cours d’eau. Elle participe au bon fonctionnement du milieu naturel en assurant la stabilité des berges (grâce au système racinaire des arbres), en jouant un rôle de filtre vis-à-vis des pollutions agricoles diffuses, en participant au maintien de la bonne qualité de l’eau (ombrage) et en créant des habitats pour de nombreuses espèces faunistiques et floristiques.

Au sein du lit majeur se trouvent les annexes fluviales du cours d’eau. Ces annexes peuvent être des mares, des anciens bras de la rivière (bras mort), des zones humides, …
Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année» (article L.211-1 du Code de l’Environnement).
Entre terre et eau, les milieux humides (marais, tourbières, prairies humides, …) présentent de multiples facettes et de nombreuses espèces végétales et animales s’y réfugient.
Les zones humides sont des milieux disposant de plusieurs fonctions essentielles.
Les zones humides peuvent stocker l’eau, en surface et dans le sol, puis la restituer progressivement. Elles permettent ainsi de réguler naturellement les flux d’eau en période d’inondation ou de sécheresse. Ces milieux contribuent également à la recharge des nappes.
Les zones humides agissent comme des « filtres naturels ». Elles participent à l’épuration de l’eau en filtrant et en transformant certains polluants issus des activités humaines du bassin versant (agriculture, assainissement individuel, voieries, …). Elles piègent les matières en suspension.
Elles constituent des réservoirs de biodiversité importants, pour de nombreuses espèces d’oiseaux, de poissons, d’amphibiens, … en offrant des conditions de vie particulières. Biologiquement riches, elles participent au maintien de corridors écologiques indispensables à la survie de nombreuses espèces, notamment pour les espèces migratoires.
Les capacités et les services rendus varient d’une zone humide à une autre selon sa typologie et ses fonctions. Les enjeux étant également différents sur chaque territoire, la valeur économique associée aux services rendus est spécifique à chaque zone humide.
Les zones humides assurent une ressource en eau pérenne et de bonne qualité pour l’alimentation et la production d’eau potable (réduction des coûts de traitement par exemple). Elles atténuent les évènements climatiques extrêmes (inondations, sécheresses) et limitent ainsi les dégâts occasionnés (habitat, voierie, …). Ces milieux sont également le support d’une production agricole, en particulier pour le pâturage, puisque ce sont des zones à forte productivité biologique. Enfin, ces milieux sont un véritable support pour le développement touristique et pédagogique (valorisation des paysages en maintenant des milieux ouverts).
Menacées par les activités humaines (urbanisme, agriculture intensive, …) et les changements globaux, les zones humides ont été détruites à 50% et représentent à ce jour 3% du territoire métropolitain.
Sur ces milieux atypiques, deux menaces majeures sont identifiées, conduisant soit à une perte de fonctionnalités importante du milieu, soit à sa disparition :
Fermeture du milieu et évolution vers la forêt alluviale avec, pour conséquence, une perte réelle dans la diversité des espèces végétales et animales
L’abandon de l’entretien, conduisant à la perte de fonctionnalité hydraulique (comblement des mares et fossés, fermeture des points d’entrée des eaux)
Suite aux rachats de parcelles, les prairies sont transformées en parcelles destinées aux grandes cultures.
Face à ce constat et afin de stopper ces dégradations, plusieurs interventions se mettent en place :
Renforcer la connaissance des zones humides en poursuivant les inventaires et en complétant leur caractérisation
Intégrer leur protection à travers différents documents stratégiques et les démarches territoriales
Informer et sensibiliser sur les enjeux liés à leur conservation
Restaurer les fonctionnalités des zones humides en tête de bassin versant à travers des appels à projets (2021-2024)
Gérer, restaurer et préserver les zones humides en les intégrant dans les programmes pluriannuels de gestion des cours d’eau
Les secteurs sont définis en fonction du réseau hydrographique, les lignes de partage des eaux délimitant naturellement les différents bassins versants.
Oui, nous publions régulièrement des rapports et des mises à jour sur nos projets par secteur. Vous pouvez également nous contacter pour des informations spécifiques.
Vous pouvez participer en assistant à nos réunions publiques, en rejoignant nos programmes de sensibilisation, ou en nous contactant directement pour plus d’informations.